Les vagues de chaleur océaniques peuvent avoir de nombreux impacts, parfois à long terme, sur les écosystèmes marins (e.g. modification dans la distribution des espèces, migration, mortalité massive, ...), avec des impacts socio-économiques significatifs (e.g. pêche, aquaculture, tourisme). Plusieurs études montrent une tendance à l’augmentation de la fréquence, de l’intensité et de la durée de ces événements extrêmes dans le contexte du réchauffement global (Oliver et al., 2018; Darmaraki, 2019).
Les façades métropolitaines françaises ont connu plusieurs vagues de chaleur atmosphériques et marines intenses au cours de l’année 2022, identifiée comme l’année la plus chaude enregistrée en France. Nous proposons de revenir sur ces événements extrêmes et de croiser les jeux de données multiples, issus de mesures in situ et d’outils numériques, pour (1) étudier leurs impacts sur l’océan à plusieurs échelles spatiales et temporelles sur les différents compartiments de l’écosystème, et (2) identifier les besoins des gestionnaires des politiques publiques pour des adaptations dans le contexte de la crise climatique et la perspective de probables futurs événements.

Cet atelier a obtenu un financement dans le cadre de l'Appel d'Offre Animation Scientifique Transverse coordonné par l'Infrastructure de Recherche ILICO et auquel est associé l'Office Français de la Biodiversité (OFB).